L’art de la paresse : Un arbre de Noël pour toute l’année
Imaginez-vous confortablement installé sur votre canapé, une tasse de thé fumant à la main. Vous jetez un œil à la pièce et remarquez un sapin de Noël scintillant dans un coin. Bienvenue dans l’univers de Kim, une femme de 28 ans qui a décidé de garder son sapin un peu plus longtemps que d’ordinaire. Pourquoi cette tendance à laisser le sapin illuminé au cœur de l’hiver ? Explorons cette nonchalance toute française qui résonne tant dans notre culture.

« Je suis trop paresseuse pour démonter le sapin de Noël », avoue Kim sans aucune honte. Cette déclaration sonne comme un cri du cœur pour beaucoup d’entre nous. Le processus de démontage de cet arbre décoré, une tâche que nous promettons de faire chaque année, finit souvent par être relégué aux oubliettes de nos bonnes résolutions. Kim, elle, a opté pour un chemin différent, celui de la célébration prolongée des fêtes.
L’histoire commence avec l’excitation de décembre. Comme beaucoup, Kim fait ressortir ses décorations, impatiente de revivre la magie de Noël. Elle apprécie chaque instant dans l’ambiance chaleureuse qu’apporte le sapin dans son salon. Mais une fois que le premier janvier arrive, ce bonheur commence à s’estomper. « C’est juste trop de tracas », se lamente-t-elle. En effet, chaque année, c’est le même cirque : retirer les guirlandes, les boules et finalement le sapin lui-même. Cela prend du temps et de l’énergie, et Kim n’en a pas envie.
Dans ce processus, elle se retrouve à réfléchir. Est-ce vraiment si mal de garder un peu de Noël dans sa vie quotidienne ? En janvier, elle se dit que c’est acceptable, surtout pendant ces jours sombres de l’hiver. Elle se plaisait à penser que le sapin ajoutait une touche de joie à ses soirées. « Pourquoi pas ? » se dit-elle. Mais en février, alors que le temps commence à se réchauffer, les plaisanteries de ses amis la poussent à repenser son choix. Ils lui demandent, amusés : « Ton sapin va-t-il rester jusqu’à l’été ? »
Kim sourit et répond avec légèreté : « Peut-être ! Pourquoi pas ? C’est ma maison, mes règles. » Cette méticulosité joie de vivre est ce qui la définit. Peu lui importe le regard des autres, tant qu’elle éprouve du plaisir à regarder son sapin. « C’est une sorte de blague récurrente », explique-t-elle. Les amis se rendent chez elle et la première chose qu’ils font est de prendre une photo du sapin. Pour Kim, cette situation est devenue une sorte de tradition, un moyen de garder l’esprit festif vivant.
Avoir un sapin qui reste installé au-delà des fêtes a ses avantages. Cela lui permet de profiter de l’ambiance chaleureuse et des souvenirs des fêtes un peu plus longtemps. Mais il y a aussi des désavantages, comme les aiguilles qui tombent et la nécessité de passer régulièrement l’aspirateur. Kim fait face aux petits désagréments tout en se disant que, d’une certaine façon, il fait partie de son univers. Elle se fixe un délai bien précis : fin mars, et puis, il devra disparaître. L’idée de l’installer en avril semble un peu absurde pour elle.
La question de savoir si Kim se considère paresseuse la fait réfléchir. Elle a une approche pragmatique de la vie. « Je ne pense pas être paresseuse en général », dit-elle. « Je choisis simplement comment je veux dépenser mon énergie. Démonter un sapin ne figure pas en haut de ma liste d’activités préférées. » En prenant du recul, elle reconnait l’importance de ne pas être trop dure avec soi-même. Parfois, il est bien de laisser les choses en l’état. La modernité peut être écrasante, et prendre soin de soi est essentiel.
Les réactions entourant l’histoire du sapin de Kim ne sont pas unanimes. Certains rient de la situation, tandis que d’autres trouvent ce comportement déplorable. Sa mère, par exemple, n’approuve pas du tout cette pratique. Elle s’exclame : « Ce n’est pas possible, Kim ! Que vont penser les voisins ? » À cela, Kim répond toujours en riant : « Tant que je ne joue pas de chants de Noël, cela devrait aller ! »
À l’heure actuelle, il reste encore à voir si le sapin de Kim disparaîtra vraiment fin mars. Mais peu importe son verdict final, elle conserve une attitude légère. Elle est ouverte à l’idée que, si elle rencontre un partenaire qui tient à ce que la décoration soit retirée à temps, elle pourrait changer d’avis. Mais pour le moment, elle savoure cette tradition insolite. Et avec un clin d’œil, elle conclut : « Peut-être que je lance une nouvelle mode. Des sapins de Noël toute l’année, qui sait ? »
Kim prend une autre gorgée de son thé, son regard se posant sur le sapin illuminé. Pour l’instant, cette célébration paresseuse de Noël peut continuer. Dans notre vie moderne où tout va si vite, prenons une page du livre de Kim : parfois, il est délicieux et nécessaire d’accepter un peu de lenteur et de garder les petites joies de la vie autour de nous. Qui a dit que Noël devait être une saison et non un état d’esprit ?
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