Christel se promène dans son quartier et remarque avec dédain ces terrasses flamboyantes de chaleur, où l’on sirote des verres de vin enroulé dans des couvertures. “Cela me désole,” ajoute-t-elle. Elle estime que la période hivernale devrait nous inciter à chercher du réconfort à l’intérieur et non à se retrouver engoncés dehors dans des couvertures entourés d’énergie gaspillée.
La question de la consommation énergétique est au cœur de ses préoccupations. “Un seul chauffage extérieur peut émettre autant de CO₂ en trois mois qu’une voiture moyenne sur une année. Est-ce réellement nécessaire ?” interroge-t-elle. Christel pointe du doigt l’égoïsme collectif qui considère la commodité sans se soucier des conséquences environnementales inévitables.
Elle note qu’il est paradoxal de lutter contre des détails comme les pailles en plastique, tout en tolérant les tonnes de CO₂ que ces terrasses mettent dans l’air. “La responsabilité de la durabilité devrait être partagée,” déclare-t-elle, insistant pour que les restaurateurs soient transparents quant à la consommation énergétique de leurs terrasses.
D’autre part, Christel souligne que la chaleur est souvent gaspillées. “Combien de fois avez-vous vu ces chauffages allumés alors que les terrasses sont presque vides ? C’est une aberration !” De son point de vue, il est évident que les patrons de restaurants doivent adopter une approche plus responsable concernant cette habitude.
Elle propose que des alternatives durables puissent être mises en place, comme des écrans de vent ou de simples couvertures. “Ces solutions sont non seulement conviviales, mais également plus respectueuses de l’environnement,” affirme-t-elle. Son souhait est que les restaurateurs imaginent des solutions créatives sans dépendre entièrement de chauffages.
Christel rappelle également que les consommateurs ont un rôle à jouer. “Si vous vous souciez réellement de l’environnement, alors prenez place à l’intérieur. Il n’est pas nécessaire d’être constamment dehors,” souligne-t-elle. Elle pense que le confort pris pour acquis est un obstacle majeur à la prise de conscience climatique.
En regardant vers des exemples inspirants, Christel cite Paris, où l’utilisation des terrasses chauffées est désormais interdite. “À Paris, ils ont prouvé qu’il y a d’autres moyens. Les restaurateurs ont dû trouver des solutions alternatives et cela fonctionne très bien,” précise-t-elle avec optimisme.
Selon elle, une intervention réglementaire est nécessaire pour initier le changement. “Tant que les restaurateurs ne ressentent pas de pression, rien ne changera. Les municipalités doivent intervenir,” déclare-t-elle. Lui-même souhaitant que les villes néerlandaises suivent cet exemple parisien.
Cependant, Christel insiste sur le fait que la responsabilité ne repose pas uniquement sur les autorités. “Nous ne pouvons pas tout laisser faire aux gouvernements. Les gens doivent assumer leurs choix,” met-elle en avant. Elle espère que d’autres réfléchiront à son message.
Pour Christel, le bonheur et la convivialité sont primordiaux en hiver, mais pas au prix de notre planète. “Un bon plaid et une tasse de chocolat chaud peuvent également apporter du bonheur. Pas besoin de chauffage,” conclut-elle. Elle est convaincue que de petits changements peuvent avoir de grands impacts.
Un changement de Mentalité est nécessaire pour que les entreprises assument leur part. “Ce n’est pas impossible de trouver des solutions durables. Cela nécessite juste un peu d’imagination,” conclut-elle. Elle pense que la gastronomie a le potentiel de jouer un rôle de leader dans ce domaine.
Enfin, Christel appelle à l’action et à un changement de mentalité. “Nous devons cesser de considérer cela comme un luxe.” Il est temps de faire des choix qui sont bénéfiques pour notre planète,” déclare-t-elle avec passion. Christel espère que sa réflexion incitera d’autres à changer leur façon de penser.
En somme, chaque petit effort compte pour préserver notre terre pour les générations futures. “Ce n’est pas seulement une question de confort personnel, mais de l’héritage que nous laisserons,” conclut-elle. Pour Christel, il est évident que les terrasses chauffées n’ont plus leur place dans notre monde moderne.
Et vous, que pensez-vous ? Les terrasses chauffées doivent-elles être interdites, ou sont-elles une nécessité ? Partagez votre avis et engagez le débat.
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