
Inge est ferme dans sa conviction que le pourboire est superflu. “Je reconnais le bon service, mais je refuse de lier ma satisfaction à un don supplémentaire”, explique-t-elle. Elle soutient que tous les employés devraient être justement rémunérés pour leur travail, peu importe le secteur. Ce sentiment de fardeau lors de l’addition est devenu trop fréquent, selon elle. “Pourquoi devrais-je payer plus pour quelque chose qui est déjà inclus dans le prix ?”
La pratique du pourboire fait partie d’une norme sociale qui semble avoir pris racine dans la culture néerlandaise. Inge se sent obligée de justifier ses choix face à la pression des pairs. “À chaque repas, un flotte de regards s’échange autour de la table, attendant que quelqu’un aborde le sujet du pourboire”, partage-t-elle. Cette atmosphère tendue lui semble inutile, elle plaide pour un changement.
Analysant le sujet, Inge relève que les serveurs aux Pays-Bas bénéficient d’un salaire adéquat selon les conventions collectives. “Contrairement aux États-Unis, où de nombreux employés dépendent des pourboires pour leur subsistance, mes collègues néerlandais reçoivent un salaire décent. C’est à l’employeur de veiller à cela, pas au client”, dit-elle fermement.
Inge s’interroge également sur la confusion que génère cette pratique. “Il n’est pas rare de ressentir un malaise lorsque la facture arrive. Les gens hésitent, instinctivement, en attendant que quelqu’un se décide à donner un pourboire. Pourquoi perpétuer cette tradition qui crée autant de gêne ?” Son souhait est clair : que chacun puisse apprécier son repas sans ce stress additionnel.
Sur le plan culturel, les différences autour du pourboire sont frappantes. “Dans de nombreux pays européens, ne pas donner de pourboire n’est pas mal vu. En France et en Italie, ce n’est pas la norme”, explique-t-elle. Elle observe que la situation néerlandaise est similaire, bien qu’une pression subtile persiste. “Je suis fascinée par le contraste avec les États-Unis, où le pourboire est essentiel pour les revenus des serveurs.”
Inge pense que l’origine du système des pourboires remonte à une époque où les salaires étaient faibles. “C’était une manière de compenser les bas salaires, mais les temps ont changé. Les salaires ont augmenté et maintenant il est temps que les pratiques changent aussi”, soutient-elle. Elle se demande pourquoi il faudrait encore adhérer à une tradition démodée.”
Pour elle, la responsabilité incombe entièrement à l’employeur. “C’est leur devoir de rémunérer leurs employés correctement. Si les prix des plats sont élevés, alors il serait logique d’ajuster les coûts au lieu d’attendre des dons des clients”, insiste Inge. Elle prône pour une transparence accrue des prix, éloignant ainsi le sentiment de coûts cachés pour les clients.
Les critiques n’épargnent pas Inge pour ses opinions. Nombreux sont ceux, en particulier au sein de sa famille et de ses amis, qui estiment qu’elle ne valorise pas le bon service. “Ils pensent que donner un pourboire est une question de respect. Mais, pour moi, montrer de l’appréciation que par des gestes gentils et des remerciements est largement suffisant”, argumente-t-elle.
Elle évoque même le malaise qui entoure le moment du paiement. “C’est presque comme un examen social, où chacun se jauge sur sa générosité lors du pourboire”, rigole-t-elle. Inge rêve d’un monde où ces moments gênants n’existent plus, en supprimant la notion de pourboire, créant ainsi un environnement beaucoup plus détendu.
Alors, qu’en pensez-vous ? Êtes-vous d’accord avec Inge ou préférez-vous offrir un pourboire en signe de reconnaissance ? Partagez vos opinions sur notre plateforme et engagez-vous dans ce débat. Est-il temps de dire adieu au système des pourboires, ou fait-il partie intégrante de l’expérience de restauration néerlandaise ?
Dans cette quête de gratuité pour le service, la discussion doit se poursuivre. Les normes sociales évoluent et il est essentiel de se demander comment nous pouvons mieux soutenir ceux qui nous servent tout en respectant notre budget. L’importance du dialogue sur ce sujet est essentielle pour une compréhension mutuelle.
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