
Résumé de son quotidien : Lena vit dans un studio cosy, rempli de plantes et de livres dédiés à la durabilité. Elle utilise une vieille laptop de seconde main pour travailler en tant que freelancière. « Je ne gagne pas des sommes folles, mais j’essaie de vivre de manière consciente. Je consomme de moins en moins, j’achète des vêtements d’occasion, et je mange végétalien, non pas par obligation, mais par conviction. »
Les réactions qu’elle reçoit parfois l’exaspèrent. « Il y a toujours quelqu’un qui dit : “Est-ce que ça change quelque chose si tu ne manges pas de viande ?” ou “Avant aussi, il neigeait peu, c’est juste la nature.” Mais comment peuvent-ils rester insensibles à tant d’évidences ? »
Son engagement a commencé bien avant. « Au lycée, un professeur de biologie passionné nous a montré des documentaires sur la déforestation et la fonte des glaces. J’avais 16 ans et j’ai réalisé l’ampleur de la situation. Ça concernait moi et nous tous. » Cela a semé en elle une graine d’interrogation, qui a grandi avec le temps. Elle a commencé à faire des recherches et à assister à des marches pour le climat.
Maintenant, elle ne se considère pas comme une activiste à part entière, mais elle ressent une profonde responsabilité. « Vous n’avez pas besoin de brandir une pancarte pour avoir un impact. Cela se manifeste dans les petites actions du quotidien. Comment vous vivez, ce que vous choisissez d’acheter, et où votre argent va. »
Il peut lui arriver de se sentir isolée dans un monde où tant de gens préfèrent ignorer la réalité. « Dire que je préfère ne pas prendre l’avion pour un week-end est souvent mal perçu. On me lance ce regard de désapprobation. Mais j’apprécie mes choix et je veux vivre avec un esprit tranquille. »
Son principal défi est le déni ambiant face à ce problème crucial. « Je comprends que beaucoup ne puissent pas tout changer d’un coup. Chacun a ses propres réalités. Mais dire que c’est exagéré ne peut être vérifié. Les faits sont là. Les scientifiques le crient depuis des années. »
Elle évoque avec passion : « Regardez votre environnement. Crises de sécheresse, incendies de forêt, inondations. Cela se passe aujourd’hui et non dans 100 ans. Et certains osent dire que tout cela n’est pas si terrible ? Cela montre qu’ils vivent dans un univers déconnecté. »
Les choix concrets de Lena se sont construits progressivement. Elle a commencé par arrêter de manger de la viande, puis a réduit le plastique, et récemment, elle a opté pour des déplacements à vélo. « Cela me fait me sentir bien. Je ne prétends pas être parfaite, mais je fais de mon mieux. »
Cependant, la peur pour l’avenir la rattrape parfois. « Parfois, je me réveille avec une boule dans le ventre. À quoi ressemblera le monde dans vingt ou trente ans ? Aurai-je le courage d’élever des enfants dans cette incertitude ? Ce sont des questions poignantes à son âge. »
Dans son cercle d’amis, ces discussions sont fréquentes. « Certains sont optimistes, d’autres choisissent de ne pas s’y pencher. Et je le comprend. C’est un sujet lourd, la sensation d’impuissance est forte. Mais rester inactif n’est pas une option. On doit agir, ensemble. »
Lena croit fermement que la clé réside dans le dialogue, le partage d’expériences, et l’encouragement mutuel. « Si chacun fait un petit pas, cela peut créer un mouvement. Mais le premier pas est de reconnaître qu’il y a un souci. Ignorer la situation est dépassé. C’est 2025, pas 1980 ! »
Elle se réjouit de constater que de plus en plus de jeunes s’engagent. « Regardez ces étudiants qui se mobilisent et mettent la pression sur les entreprises et les gouvernements. Cela me donne de l’espoir. On ne reste pas les bras croisés. »
Cependant, elle reste réaliste face aux défis à venir. « Beaucoup de choses restent à transformer : politiques, économie et mentalités autour de la consommation. Mais je crois que l’information continue peut produire un véritable changement. »
Pour l’heure, Lena s’efforce de faire sa part et de s’exprimer. « Lorsque quelqu’un dit que cela n’a pas d’importance, je lui dis : regardez autour de vous, formez-vous, et restez attentif. Ce n’est pas exagéré. C’est notre réalité. Et si vous ne le comprenez toujours pas, alors oui, vous vivez effectivement dans un monde à part. »
Face à cette réalité, il est temps pour chacun d’en prendre conscience et de transformer nos actions quotidiennes. Unissons nos efforts pour l’avenir et engageons-nous à vivre de manière plus responsable. La planète est notre foyer et il est de notre devoir de la protéger.
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