Se rendre à la plage est pour beaucoup de personnes le summum de la détente. L’air frais de la mer, le doux bruit des vagues et le soleil sur la peau apportent une délicieuse sensation de bonheur. Pour Jasmine (36 ans), ancienne amoureuse des baignades estivales, cette expérience commence à être ternie par des prix exorbitants. Comment peut-on continuer à apprécier ces moments simples à un coût de plus en plus élevé ?

Jasmine, comme bien d’autres, commence à se rendre compte que son budget vacances s’effrite. “Avant, une journée à la plage ne coûtait pas une fortune,” se plaint-elle alors qu’elle prépare sa sacoche de plage. Mais ces dernières années, la réalité est toute autre. Boire un café ou grignoter quelques petites douceurs peut rapidement faire grimper l’addition à des sommets vertigineux.
Le constat est amer : le parking coûte au moins 3 euros de l’heure. Si vous passez toute la journée, cela peut rapidement atteindre une cinquantaine d’euros. Et que dire d’un simple café, qui peut atteindre jusqu’à 5 euros sur un transat ? La raison, selon Jasmine, est simple : les établissements de plage profitent d’une clientèle captive, et cela devient de plus en plus difficile à supporter.
Avec des enfants, la situation est encore plus complexe. Les questions fusent : “Maman, on peut avoir des frites ? Un verre de soda ? Et un cornet de glace ?” Bien sûr, elle veut leur faire plaisir, mais ces petites douceurs s’accumulent. “Si je cède à toutes leurs envies, la facture pourrait rapidement atteindre 50 euros,” avoue-t-elle avec un soupir.
Face à cette inflation, Jasmine a trouvé une stratégie simple mais efficace : composer ses propres pique-niques. Plus d’achats impulsifs qui plombent le budget, mais une présence de plats faits maison dans sa glacière. “J’ai simplement préparé des sandwichs ce matin, pris des jus de fruits et emporté une thermos de café. Tout cela ne m’a coûté même pas 3 euros!” se réjouit-elle.
Elle se sent un peu subversive en sortant sa lunch box à la vue des autres qui se plaignent des prix élevés. “Croyez-moi, mon café dans une thermos a un goût bien meilleur quand je sais que je n’ai pas payé cinq euros pour,” dit-elle avec un sourire complice.
L’interrogation qui plane est celle des limites de cette hausse des prix. “Où cela va-t-il s’arrêter ? 7 euros pour une tasse de thé ? 15 euros pour un sandwich basique ? Cela paraît complètement déraisonnable.” On comprend que cette inflation ne touche pas que les plages, mais c’est dans cet environnement particulier que cela semble encore plus scandaleux.
Malgré tout, Jasmine refuse de laisser ces prix se mettre entre elle et ses journées ensoleillées à la mer. “La plage est gratuite, la mer est gratuite et le soleil ne coûte rien non plus,” affirme-t-elle. Sa devise ? Ne pas céder à la tentation de s’asseoir sur des terrasses où les prix semblent sortir d’un autre monde.
Elle et ses enfants sont donc confortablement installés sur une grande serviette, profitant de leurs sandwichs faits maison et d’un café chaud. “Ce n’est peut-être pas aussi chic qu’un bar de plage, mais au moins, je sais ce que je mange et que cela ne coûte rien de plus,” conclut-elle avec satisfaction.
En fin de compte, un jour à la plage peut encore être un moment de bonheur tout en gardant les pieds sur terre. Avec un peu de créativité et de préparation, il est tout à fait possible de profiter des joies de l’été sans se ruiner. La clé réside dans la préparation ; après tout, le plaisir est également dans ces petits moments de partage et de simplicité. Alors, pourquoi ne pas embrasser cette nouvelle façon d’apprécier le bord de mer ?
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